Aujourd'hui j'ai retrouvée qui j'étais, j'ai retrouvée mon énergie, j'ai retrouver ce courage et cette détermination que j'ai commencer à avoir lors du départ de ma première belle-mère. Je me suis rappeler de ce qu'était mon truc. J'aurai peine à l'expliquer et pourtant c’est très simple. J'y croyais, je le savais; à la fin, j'aurai grandi. Même si j'avais peur, si j'étais incertaine, qu'il y avait des chances que ça ne fonctionne pas, je savais que je pouvais l'endosser, le surmonter. Je m'étais dit: dans le pire il me diront non et ça finiras la, et si il me dise oui c'est que j'en suis capable. Si ça ne marche pas et bien c'est tout, j'irai ailleurs. Puis j'ai essayer et ça a marcher (Je parle de mon inscription à un pré-camp pour devenir monitrice dans un camp de vacances). Avant ça ma belle-mère m'avais dit: tu ne seras pas capable. À ce moment là elle avait déjà perdue toute sa crédibilité pour moi (en partie parce que que j'avais vue une psychologue qui m'avait aider à me recentrer). C'est quand j'ai réaliser que tout ce qu'elle me disais n'avais aucun sens que j'ai commencer à avoir confiance en moi, pour une fois je savais ce que je faisais et qui j'étais, j'avais compris que c'est moi qui pensais ce que je pensais, moi qui agissais et seulement moi qui pouvais réellement savoir pourquoi et comment je le faisais. Seulement moi pouvais savoir ce que je ressentais et quels était mes objectifs, mes aspirations. Enfin, j'ai commencer à me concentrer sur ce que je voulais et aller à tout les endroits possibles qui pourrait me permettre de dépasser mes limites pour me rendre à mon idéal. J'avais le cœur qui battait très fort, la tête qui partait dans tout les sens, j'étais pratiquement en mode survie. J'ai commencer à voir que l'école était remplie d'opportunité et la ville aussi. J'ai franchie plusieurs étapes importantes.

Puis je me suis frappée à un mur, l'incertitude était encore plus grande, j'ai appris deux semaines à l'avance qu'on déménageait. J'ai voulu rester où j’habitais, où j'étais impliquée, à l'endroit où j'avais commencer à être moi-même et à l'aise avec les autres. J'ai cherché des solutions, mais j'étais trop jeune pour garder seule un jeune de 12 ans pour être logée gratuitement et mes parents n'avaient pas assez d'argent pour me payer une pension. J'aurais sûrement pu trouver une solution, si j'aurais chercher encore un peu, sauf que j'ai désespérer. J'ai été vraiment bouleversée, forcée d'abandonner toute mes réussites, et sérieusement j'en avais des bonnes. J'étais fière de moi, en fait c'est à peine si j'ai eu le temps de le savourer, parce que tout a disparu, comme ça. J'en parle au passé, parce que j'ai l'impression d'y être restée, on dirait que mon mon cœur et ma tête ne m'ont pas suivi. Cela fait quatre mois maintenant.

Comme je le dit le titre de l'article, aujourd'hui je me suis retrouvée. Je regardais une vidéo sur la confiance en soi de David Laroche et je me suis reconnue dans ses propos, j'ai eu des flashbacks de ce que j'avais accompli là-bas, de mes ressentis et l'état d'esprit dans lequel j'étais. J'ai eu envie de continuer, d'aller dans cette direction ici aussi. Ça me fait tellement du bien! Je crois que mon cœur et ma tête on fait tout le chemin de la-bas à ici à pied, en prennent dix milles détours et qu'ils viennent de ressurgir en moi. C'est comme si j'avais retrouver de vieux amis très important, ou bien que j'avais retrouver l'usage de mes jambes. En tout cas, quelque chose d'essentiel. Maintenant plus rien ne pourras m'arrêter et plus rien ne pourras me l'enlever, cette essence que je ne saurai nommer. Même si ici les défis seront d'une autre envergure. Merci. Je garderai en tête de bien savourer les situations agréables, avant qu'elles disparaissent sur le coup d'un imprévu.

Dites-moi, avez-vous hâte de voir mes prochaines prouesses? Ou bien de savoir quelles sont ces fameuses étapes que j'ai franchies à mon ancienne maison/école/vie? Avez-vous déjà eu cette impression de vous être perdu puis retrouvé?